Du vin aussi d'ici
Au XIIe siècle, l’ile de France était la plus grosse production de vignes française (52000ha de production agricole). Par le passé, certains très anciens vignobles de Seine-et-Marne étaient renommés à la table des rois de France ou permettaient à des villages entiers de se retrouver autour d’une activité commune.
D’après une légende, Provins tiendrait son nom des vignes de Probus “Probivinum” : Probus, qui était alorsgénéral romain, se serait arrêté dans la cité vers 271. Devenu empereur, il prit des mesures autorisant la culture de la vigne en Gaule (un “provin” est un rejeton d’un cep de vigne destiné au marcottage).”
On retrouve également dans les archives que Guérard était un des anciens villages viticoles les plus importants à l’est de Paris au 19e siècle. Mais durant cette même période, le mildiou et l’oïdium ravagèrent les plantations. L'industrialisation et l'urbanisation galopante amènent le déclin des vignobles de nos régions. Puis le coup de grâce sera donné par le phylloxera(minuscule puceron arrivé des Etats Unis qui s'attaque aux racines et en suce la sève).Les pieds de vigne sont arrachés et remplacés par des arbres fruitiers, notamment par des pommiers ; la production du vin y devient alors anecdotique.
Ce n’est que depuis la loi de 2016 qu’il est possible de planter de nouvelles vignes dans la région
Les vignes seine-et-marnaises sont soutenues notamment par la volonté des associations bénévoles et des experts passionnés parle vin.
Aujourd’hui, l’indication géographique protégée (IGP) “Vins d’Île-de-France” garantit un vin produit avec 100 % de raisins franciliens
On distingue les gros plants tels le guais blanc et noir, le teinturier, le blanchet...des plants plus délicats tels que le meslier, le courton, le fromentin blanc, le pineau...
Mais ce sont le pinot noir et le chardonnay qui attribuent aux vins du département des robes aux couleurs fortes, et aux arômes de fruits rouges. Nos vins ont donc du caractère.